13 Mars 2014
Appel à tous les limiers robots :
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Nom : Montag
Signes particuliers : Refuse le bonheur obligatoire et rêve d’un monde perdu où la littérature ne serait pas bannie. Cet ancien pompier est un dangereux criminel : Au lieu de brûler les livres, il les lit.
Mon avis :
J’adore ce livre qui est un véritable texte engagé, un roman de combat. Ray Bradbury utilise le cadre symbolique de la science-fiction pour critiquer le totalitarisme. À travers les scènes d’autodafés, il fait clairement référence à l’Allemagne Nazie de la fin des années trente. Montag, le personnage principal, incarne la conscience individuelle qui va bien sûr s’opposer à la conscience collective. C’est l’homme qui doute et qui, tout en utilisant la raison comme outil de compréhension du monde, va remettre en cause l’ordre imposé par l’état. Il est le témoin de la dissonance, de la souffrance muette de sa femme qui tente de se suicider à maintes reprises, de la bêtise d’une vie lissée par les épisodes d’une émission de télé réalité (la famille) et d’une guerre qui s’annonce dans l’indifférence générale. Fahrenheit 451 est une critique de la lâcheté, du Nazisme et de l’Allemagne des années trente.
Pour tous ceux pour qui, lire est un acte de rébellion face à la médiocrité.
Pour tous ceux pour qui, écrire est un acte militant.
Incontournable.
Cyrille Amiel